Les monuments aux morts n’existent quasiment pas avant le XIXe siècle: les monuments commémorent les victoires militaires et portent rarement les noms des soldats morts, à moins qu'il ne s'agisse de personnalités. Un projet de Lucien Bonaparte avait cependant prévu en 1800 que seraient inscrits sur des Colonnes départementales élevées « à la mémoire des braves du département morts pour la défense de la patrie et de la liberté. » les noms de « tous les militaires domiciliés dans les départements qui, après s'être distingués par des actions d'éclats, seraient morts sur le champ de bataille. »
Leur construction commence dans l’immédiat après-guerre, mais se prolonge tout au long du XXe siècle (quelques petites communes se dotent d’un monument aux morts seulement dans les années 1990). Dans la plupart des pays, on ajoute à la liste des morts de la Grande Guerre ceux de la Seconde Guerre Mondiale, puis des guerres suivantes (guerres de décolonisation (Indochine, Algérie). La période principale de construction est cependant les années 1920, dans les pays occidentaux : 30 000 de 1918 à 1925 en France, soit quinze inaugurations par jour les trois premières années d’après-guerre[7.
Source : Wikipédia
Celui d'Echenay, contrairement à beaucoup d'autres, ne représente pas un "Poilu" mais se présente sous forme d'un obélisque. Il a été rénové voici quelques années.
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Voici quelques renseignements recueillis sur le site Genweb concernant le Monument aux Morts d’Echenay.
L’auteur de ce monument est inconnu.
On y trouve les noms suivants, tous décédés durant la guerre de 1914-1918 :
BRUSSOL André
BRUSSOL Lucien
DE RARECOURT DE LA VALLEE DE PIMODAN Henri Ferrand François Gabriel Marie
DE RARECOURT DE LA VALLEE DE PIMODAN Pierre Georges Laure Henri Claude
FABERT Jules Camille Adrien
GUILLAUME Auguste
GUILLAUME Paul
LESEUR Gabriel
LESEUR Roger
OUDIN René
Source : Mémorial-Genweb