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Découvrez l'histoire d'Echenay, petit village de Haute-Marne !

Ce blog retrace la petite et la grande histoire d'Echenay Haute-Marne sous forme de petits articles, au fil de mes recherches et découvertes généalogiques.

FRANCOIS VOILLOT, CURE D’ECHENAY VERS 1750

Publié le 27 Janvier 2013 par Petite et Grande Histoire d'Echenay in Ceux d'Echenay...

Les Curés de la paroisse touloise

Jusqu'à la Révolution, ils étaient nommés par l'abbé de Chaumousey. Ils devaient ensuite se présenter à l'évêque de Toul pour recevoir l'institution canonique et leurs pouvoirs de juridiction. L'histoire locale n'a pas conservé les noms des anciens curés, qui probablement devaient être choisis parmi les religieux de l'abbaye de Chaumousey. Il nous faut attendre jusqu'au commencement du XVIe siècle pour avoir le premier nom d'un curé d'Orquevaux.

Jacques Guillemin (1684-1730) n’est pas le premier curé identifié.

 Mais il nous permet de connaître un ancien curé d’Echenay.

Pendant ce long ministère de quarante-six ans, M. Guillemin prépara 320 enfants pour la confirmation, qui fut donnée par l'évêque de Toul le 14 juillet 1093, le 28 août 1707 et à Prez-sous-Lafauche le 14 juin 1727 La grande étendue du diocèse ne permettait pas à l'évêque de visiter fréquemment ses paroisses. ( )

Les archives du notariat de St-Blin font mention de plusieurs séminaristes des environs. Orquevaux a eu le sien : François Voillot ; c'est M. Guillemin qui avait discerné sa vocation.

Ordonné diacre le 25 mars 1736, il avait été nommé curé d'Echenay, il habitait en 1749 avec sa sœur.

A titre de document très intéressant, nous donnons ici la copie de son titre patrimonial:

« Pierre Voillot, marchand à Orquevaux, voulant faciliter à son fils François, clerc du diocèse de Toul, la promotion aux ordres sacrés, lui donne sur tous ses biens présents et à venir une rente annuelle de deux cents livres barrois dont le cours commencera à l'époque de son sous-diaconat et se continuera jusqu'à ce qu'il possède un bénéfice de pareille somme.

Pierre Voillot établit cette rente sur une maison qu'il possède en la rue Quinée, consistant en six portées, joignant au midi les héritiers de Simon-Raclot et de l'autre côté les héritiers de André Georgin.

 

Fait à Orquevaux le 20 juillet 1735  »

 

Source : Mémoires de la  Société des Lettres, des Sciences, des Arts, de l'Agriculture et de l'Industrie de Saint-Dizier – Tome XI – Années 1907-1908 – Saint Dizier 1908

 

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