Calvaire : nom de la montagne au sommet de laquelle Jésus Christ subit le supplice de la croix. Par extension, éminence naturelle ou artificielle sur laquelle on a planté une croix pour figurer le vrai calvaire.
Durant le moyen-âge, pour satisfaire la dévotion du peuple fidèle, on conçut la pensée de figurer dans le voisinage des églises paroissiales des représentations de la crucifixion du Christ.
Source : Dictionnaire Larousse – début XX siècle
Ainsi, le paysan allant aux champs, le colporteur venant vendre ses articles au village, le voyageur de passage, pouvaient se signer et garder à l’esprit la foi chrétienne.
Disposées souvent aux entrées de villages, aux carrefours importants, elles devaient aussi certainement protéger le village des dangers le menaçant.
C’est une petite promenade autour d’Echenay qui va nous faire découvrir les croix et calvaires autour du village :
Venant de Pancey, voici une vieille croix. Jadis hors du bourg, elle est maintenant « incluse » dans celui ci, presque dans le jardin d’une maison, plusieurs pavillons récents ayant été construits à l’entrée du village.
En direction de Gillaumé mais encore dans le village, au croisement de la rue menant au château, un autre calvaire en pierre, surmonté d’une croix en métal semble indiquer la direction de la vieille demeure. Les thuyas et les deux arbres en arrière plan lui donnent une certaine solennité.
Encore plus loin sur la route de Gillaumé, au carrefour de la route d’Harméville, un calvaire plus récent est consacré à la Vierge. Quelques plaques et ex-voto habillent sa façade. Jusqu’à un proche passé, une messe était célébrée en plein air au 15 aout tout à coté de celui-ci.
Enfin, sur l’ancien chemin de Saudron, à mi-coteau, une simple croix de bois, presque perdue dans un gros thuyas, monte la garde en direction du Nord. Peut-être remplace t-elle un monument plus ancien aujourd’hui disparu ?
Prenant la rue des Ponts en direction du Sud, se trouve au carrefour de Soulaincourt ou d’Aingoulaicourt une belle croix de pierre. Un banc de bois, un peu de guingois, permet au promeneur de se reposer quelques instants avant de reprendre sa marche.
S’il continue tout droit, il croisera sur sa route une autre croix. Mais peut-être se trouve-t-elle déjà sur la commune d’Aingoulaincourt ?
Il faut noter que l’ensemble de ces monuments est maintenant entretenu bénévolement par quelques familles du village qui ne manquent pas de désherber et fleurir ces vieilles pierres à la belle saison.