Sous cette pierre toute simple se cache l’histoire d’une famille qui représenta ce qu’on pourrait certainement appeler « la famille idéale » pour les dirigeants de la 3eme république.
Joseph Jean Baptiste Guillaume nait à Echenay le 9 juin 1856 de Dominique Nicolas Guillaume et de Marguerite Louviot. L’enfant grandit à Echenay et en 1876, il est reconnu « bon pour le service ». Le 22 novembre 1877, il rejoint le 8eme Dragons où il passera brigadier le 28 septembre 1878. Il sera libéré le 7 octobre 1881 et revient à Echenay.
Le 22 novembre 1882, il épouse au village Marie Appoline Massonnet, fille de Nicolas Massonnet et de Louise Dupongand. La mariée est née au village le 22 juillet 1860.
Le couple sera pour le moins fécond puisque naissent 15 enfants (14 retrouvés ci-dessous) :
- Amélie Marguerite Marie le 9 novembre 1883
- Dominique Bernard Eugène le 21 mai 1885 (+31 mars 1962 à Cirfontaines)
- Marguerite Hortense Louise Jeanne le 3 janvier 1887 (X le 22 mai 1909 avec Léon Foissy, + 24 janvier 1979 à Echenay)
- Bernard Eugène Auguste le 2 octobre 1888 (X le 15 novembre 1913 à Echenay avec Zélie Albertine Foissy, + le 25 septembre 1914 à Fresnoye les Roye – Mort pour la France)
- Paul Emile Nicolas le 11 décembre 1889
- Fernand Eugène Joseph le 31 mai 1891
- Amélie Eugénie Marie le 9 juillet 1892 (X le 2 août 1919 à Echenay à Paul Foissy, + à Joinville le 10 décembre 1983)
- Juliette Marguerite Eugénie le 26 octobre 1893 (X le 27 décembre 1916 avec Charles Paul Lucien Wittmer à Echenay, + le 16 mars 1967 à Echenay)
- Bernard Joseph Emile le 26 janvier 1895
- Lucien Emile Paul le 31 mai 1896 (X le 15 octobre 1921 à Echenay avec Lucie Bertschi, + à Echenay le 3 juillet 1966)
- Berthe Appoline Marguerite le 1 octobre 1897 (X le 24 janvier 1920 avec Félix Rougery)
- Hélène Marguerite Pauline le 11 mars 1899 (+ à Nogent le 30 décembre 1980)
- Madeleine Marie Paul le 16 aout 1900
- Geneviève Emilienne Marie le 26 septembre 1903 à Echenay (X avec Camille Joseph Allemeersh à Echenay le 10 décembre 1925).
Une telle « assiduité conjugale » vaudra au couple la médaille d’or de la famille française qui lui est attribuée par décret paru au Journal Officiel du 11 décembre 1920.
Il est vrai que Marie Appoline Massonnet a bien mérité de la patrie !
Sources :
AD 52 & 88
Gallica
Mémoire des Hommes